Je m'appelle: Summer Tanberry
Mon âge: 13 ans
Je suis: perfectionniste
Mon style: leggings et robes à la mode
J'aime: la danse, la danse, la danse
Je rêve: de devenir danseuse professionnelle
Mon problème: j'ai l'impression que tout m'échappe au moment où je voudrais tout contrôler...
Dans ce troisième opus on découvre cette fois l'autre sœur jumelle: Summer. Passionnée de danse, elle voit son rêve se réaliser lorsqu'elle doit passer un examen d'entrer pour une grande école. Mais chez elle, c'est le bazar, entre sa sœur jumelle pour qui elle veut paraître forte, sa grande sœur toujours en crise et Charlotte et Paddy parti en lune de miel. C'est alors à sa grand-mère de s'occuper de la grande maison. Bien évidemment, avec tout ça, personne ne remarque le stress accumulé par la jeune fille.
Cette jumelle, on la connaît déjà un peu au travers des yeux de sa sœur Skye. Cette dernière, dans le livre précédent, essayait de se démarquer de Summer. Sauf que j'avais déjà du mal avec le personnage dans Coeur Guimauve - je la trouve trop hautaine. Surtout que dans ce tome, elle est toujours perfectionniste, bonne élève et souhaite être un modèle. Ce ne sont en effet pas forcément des défauts, c'est une fille qui a les pieds sur terre, très déterminée. Tellement qu'elle est prête à passer l'été à l'école de danse alors que ses amis - et ses sœurs - s'amusent.
La détermination pourrait être ce que j'apprécie le plus chez elle, sauf qu'ici, l'auteure pousse cette limite à son maximum. Elle pose la question du "jusqu'où peut-on aller pour ce que l'on souhaite", et de base c'est un bon questionnement. Cependant la réaction de Summer face à la pression, était très mauvaise, ce qui m'a quelque peu agacée. Toutefois, j'ai tendance à oublier qu'il s'agit d'une fille de 13 ans, ce qui est amplifié par l'impression de maturité qu'elle dégage. On voit, par exemple, que contrairement à toutes ses amies qui sont en plein dans une période de recherche de garçon et de féminité amplifiée, elle n'est pas dans le même état d'esprit. Alors que paradoxalement, elle sort avec un garçon qu'elle n'est pas sûre d'aimer. On retrouve beaucoup cet esprit de contradiction chez elle, entre maturité et enfance, prise de conscience et oublie, qui la caractérise bien plus que les autres.
Mais comme je disais, les thèmes sont intéressants. C'est un tome plus dur que les précédents. En effet, il aborde le stress, mais surtout ses conséquences, qui sont, chez la jeune fille, un grand isolement, donc de la solitude mais aussi l'anorexie. Sujet vaste mais encore assez tabou, qui est abordé assez légèrement. Premièrement car on est dans la tête d'une enfant et deuxième car il n'est pas forcément mortel. Sujet que j'apprécie d'habitude mais qui ici m'a le plus énervé, la réaction qu'elle a face à ça, face à elle mais aussi aux autres. Toujours en se refermant dans son air hautain et parfois même en étant méchante. J'ai aussi eu du mal avec une telle acceptation, qui est pourtant la réaction normale, surtout à cet âge, car comme toujours l'autrice sait se mettre à leurs places.
C'est donc un tome un peu dur mais vrai, de l'évolution de cette fille dans une famille parfois borderline. D'ailleurs leurs histoires ne s'arrêtent pas pour autant. On continue de vivre leurs aventures et cette fois c'est le tournage d'un documentaire dans la région qui engendre quelque changement, comme l'histoire d'amour de Skye.
Au final Cœur Mandarine ne n'empêchent pas de vouloir continuer la saga, mais au contraire, montre encore une fois que l'auteure sait s'adapter en traitant des sujets complexes avec autant de légèreté.
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